Les Grandes Heures Automobiles, mettent à l'honneur les Groupe B et...

Ces autos de série modifiées (on parlait alors d’évolution) devaient, pour pouvoir participer, être produites au moins à 200 exemplaires en un an par le constructeur.
Le Groupe B a vécu quatre saisons (de 1983 à 1986) durant lesquelles le public assiste à des passes d’armes mémorables entre les Audi Quattro, Ford RS200, Lancia Rally 037 puis Delta S4, Peugeot 205 Turbo 16 ou encore Renault 5 Maxi Turbo...

Surpuissantes (jusqu’à 600 ch pour les dernières Audi Sport Quattro) et spectaculaires, ces autos attirent un public sans cesse plus important et, malheureusement, pas toujours très discipliné. Les plus intrépides restent en effet au milieu de la route jusqu’au dernier moment pour avoir LA photo. Et, au rallye du Portugal 1986, c’est le drame… La Ford RS200 de Joaquim Santos quitte la route et percute la foule. Bilan : trois morts et plusieurs dizaines de spectateurs blessés. Refusant de courir dans de telles conditions de sécurité (les autos roulent à fond au milieu d’une véritable marée humaine), les écuries de pointe se retirent.
Nouveau drame en Corse quelques semaines plus tard avec l’accident mortel de la Lancia Delta S4, dont les deux pilotes sont victimes. Audi et Ford quittent alors le Groupe B. Le 3 mai, la FISA (Fédération Internationale du Sport Automobile, devenue FIA), convoque un comité extraordinaire et interdit toute nouvelle homologation en Groupe B et en fixe la fin au 1er janvier 1987. Les automobiles du Groupe B font place à celles du Groupe A, plus proches de la série (5 000 exemplaires obligatoires pour obtenir l’homologation).










L’authentique CS1, pour Casey Stoner n°1, a commencé sa carrière en course au GP du Qatar 2010 et, est sortie victorieuse en octobre 2010 à Phillip Island (Australie).













Cette magnifique barquette « Sport International » a participé aux épreuves du championnat du Monde de « Sport », Targa Florio, Mille Miglia, qui ont largement contribué à la réputation de la marque au trident auprès des pilotes privés. Elle a en effet vu passer derrière son volant quelques uns des plus grands pilotes de l’époque : Stirling Moss et Jean Behra.
